La Constante de Ninive

La Constante de Ninive

Article initialement paru sur le site Lesenfantsdelaterre.org | Crédit illustration : Jonas Hassibi

Pour comprendre un peu le monde,
il suffit de retrouver le sens vrai des choses.

Vers le milieu du 19° siècle à Mossoul, à côté de Bagdad, il y avait un consul de France nommé Paul-Emile BOTTA qui s’ennuyait à mourir car il n’avait pratiquement rien à faire.

Pour passer le temps, il faisait de longues marches ou des promenades à cheval, le soir à la tombée de la nuit, dans le désert et sur les collines qui entouraient la ville. À force de se promener ainsi, il finit par remarquer que, certaines de ces collines avaient une forme beaucoup trop régulière pour avoir été mises là par la nature. D’autre part, il savait qu’il n’était pas rare de ramasser des débris de poteries très anciennes sur ces sites.

Un jour de 1840, BOTTA eut l’idée de commencer à creuser dans l’une d’elles, la colline de KUYUNDJIK, qui se trouvait sur la rive du Tigre, juste en face de Mossoul, pour essayer de découvrir ce, qu’il pouvait y avoir dedans. En plus des débris de poterie habituels, il trouva presque immédiatement des tablettes d’argile dont la plupart mesuraient 17 cm sur 22. Ces tablettes étaient couvertes de signes cunéiformes dont on parlait beaucoup à if époque, mais que personne n’avait encore réussi à déchiffrer.

Botta se lassa rapidement de collectionner des débris de poterie ou des tablettes d’argile et il commençait à se désintéresser de la question lorsqu’il rencontra à Mossoul, en 1842, un jeune anglais nommé LAYARD qui venait d’arriver. Ils se lièrent d’amitié. Botta raconta à Layard ses tentatives archéologiques qui intéressèrent beaucoup ce dernier. Ensemble, pour tuer le temps, ils décidèrent de se rendre à Kuyundjik. Lorsqu’ils se trouvèrent sur la colline, Layard convint que c’était un site très intéressant, qui vaudrait certainement la peine d’être exploré.

Mais, comme ni l’un ni l’autre, après avoir abusé de l’opium, se sentait en forme pour manier la pelle, l’affaire en resta là. D’ailleurs, quelques jours plus tard, Layard repartit pour Istanbul, cette fois-ci en mission diplomatique officielle. Botta qui avait maintenant complètement abandonné l’usage de l’opium et retrouvé presque intégralement sa raison, ne se laissa pas décourager par l’expérience de Kuyundjik et, en 1843, il obtint des crédits pour s’attaquer à une autre colline voisine, celle de KHORSABAD.

Sans trop se fatiguer, puisqu’il dirigeait les fouilles sous une tente bien climatisée et une outre à la main, il mit au jour le premier palais assyrien jamais découvert, celui du Roi SARGON, qui l’avait construit comme résidence d’été, dans les environs de NINIVE en 709 avant notre ère, après la conquête de Babylone. Ce palais fournit des quantités énormes de bas-reliefs, de statues de lions et de taureaux ailés, dont la plupart sont aujourd’hui au musée du Louvre, sauf évidemment ceux qui se trouvaient sur un chaland qui fut emporté par le courant et sombra au milieu du Tigre.

Botta restera à jamais connu dans l’histoire de l’archéologie comme celui qui découvrit la civilisation assyrienne, que l’on ne connaissait jusque là que par la Bible. Lorsqu’il quitta Mossoul en 1846, Botta chargea le nouveau consul de France, un architecte nommé Victor PLACE, de continuer les fouilles et d’envoyer le tout au Louvre, ce que ce dernier fit bien honnêtement.

Mais Layard, le jeune anglais revint à Mossoul en 1847. Pour ne pas être en reste par rapport aux français, il commença par creuser la colline NEMROD, d’où il tira une quantité considérable de statues et de bas-reliefs, qu’il expédia à Londres au British Muséum, avec les mêmes ennuis qu’avaient connu Botta, c’ est à dire qu’un certain nombre des envois allèrent instruire les poissons du Tigre.

À cette époque cela ne constituait pas une perte bien considérable tant les fouilles laissaient apparaître de trouvailles !

Quatre semaines de terrassement plus tard, il avait mis au jour neuf grandes pièces du palais de Sennachérib, qui régna de 704 à 681 avant notre ère et fut l’un des rois les plus cruels et les plus puissants que les assyriens aient jamais connus. Jour après jour apparaissaient des statues, des bas-reliefs, des murs magnifiques couverts de briques vernissées, des mosaïques de caractères cunéiformes blancs sur un fond bleu turquoise.

C’est là que fut découvert le célèbre bas-relief en albâtre de la lionne blessée, qui se trouve aujourd’hui au British Muséum.

Cependant, malgré tous ces trésors archéologiques, ce n’est pas pour la découverte de ce palais que Layard sera connu dans l’histoire de l’archéologie, mais pour une autre découverte qu’il fit plus tard au même endroit, avec l’aide de son assistant Rassam.

Dès le début, pour éviter les histoires entre les français et les anglais, qui n’étaient pas en très bons termes, comme souvent dans leur histoire, ils s’étaient partagés les chantiers de fouilles avec de vagues lignes de démarcation. Mais, un jour où son collègue français n’était pas là, Rassam, l’assistant de Layard eut l’idée de creuser un tunnel qui partait de la zone anglaise et arrivait en dessous de la zone française.

Et, par le plus grand des hasards, c’est là qu’il découvrit la bibliothèque du roi ASSURBANIPAL. Il y avait, pêle-mêle quelques trente mille tablettes cunéiformes qui contenaient toute la science des différentes civilisations de cette époque, ainsi que toutes les légendes qui racontaient la vie d’Assurbanipal, ce roi qui vécu de 669 à 626 avant notre ère.

L’année précédente, c’est à dire en 1849, un jeune anglais nommé RAWLINSON avait enfin déchiffré l’écriture cunéiforme. Pour parvenir à ses fins, il s’était servi d’un texte en trois langues gravé dans la pierre d’un défilé montagneux par un certain DARIUS, 2500 ans plus tôt.

Ce fait était connu de Layard, mais comme personne à Mossoul était capable de traduire les tablettes trouvées dans la bibliothèque d’Assurbanipal, celles-ci furent expédiées à Londres, sans qu’ aucune d’elles ne tombe dans le Tigre cette fois-ci.

Malgré le pli qui les accompagnaient et dans lequel Layard demandait une traduction rapide, toutes les tablettes furent entreposées dans les sous-sols du British Muséum par un magasinier un peu trop zélé.

Une vingtaine d’années plus tard, un autre jeune anglais nommé SMITH, retrouva ces tablettes par milliers entassées dans la cave. La chance voulut que ce jeune homme se passionnait justement pour l’écriture cunéiforme, aussi se mît il en devoir de les traduire.

Nous étions alors en 1872, et, depuis 22 ans Layard attendait une réponse.

Par une chance extraordinaire, Smith eut la bonne idée de commencer sa traduction par les tablettes qui rapportaient l’histoire fantastique de GILGAMESH.

Cela lui rappela vaguement quelque chose de déjà lu, puisque Gilgamesh, son ami ERIDU et l’ami des Dieux UTNAPISHTIM, prévenu de l’imminence d’un déluge s ‘étaient mis en devoir de construire une arche qui, échappant à la destruction générale, s’échoua sur la montagne NIZIR.

Fait tout à fait troublant, ces tablettes écrites quelques 700 ans avant notre ère, racontaient des événements qui s’étaient produits plus de 3 000 ans auparavant, c’est à dire bien avant l’époque de la Bible. Layard eut l’idée de creuser un tunnel qui partait de la zone anglaise et arrivait en dessous de la zone française. Et, par le plus grand des hasards c’est là qu’il découvrit la bibliothèque, du roi ASSURBANIPAL.

Il y avait, pêle-mêle quelques trente mille tablettes cunéiformes qui contenaient toute la science des différentes civilisations de cette époque, ainsi que toutes les légendes qui racontaient la vie d’Assurbanipal, ce roi qui vécu de 669 à 626 avant notre ère. L’année précédente, c’est à dire en 1849, un jeune anglais nommé RAWLINSON avait enfin déchiffré l’écriture cunéiforme. Pour parvenir à ses fins, il s’était servi d’un texte en trois langues gravé dans la pierre d’un défilé montagneux par un certain DARIUS, 2500 ans plus tôt.

Ce fait était connu de Layard, mais comme personne à Mossoul était capable de traduire les tablettes trouvées dans la bibliothèque d’Assurbanipal, celles-ci furent expédiées à Londres, sans qu’ aucune d’elles ne tombe dans le Tigre cette fois-ci. Malgré le pli qui les accompagnaient et dans lequel Layard demandait une traduction rapide, toutes les tablettes furent entreposées dans les sous-sols du British Muséum par un magasinier un peu trop zélé.

Une vingtaine d’années plus tard, un autre jeune anglais nommé SMITH, retrouva ces tablettes par milliers entassées dans la cave. La chance voulut que ce jeune homme se passionnait justement pour l’écriture cunéiforme, aussi se mît il en devoir de les traduire. Nous étions alors en 1872, et, depuis 22 ans Layard attendait une réponse. Par une chance extraordinaire, Smith eut la bonne idée de commencer sa traduction par les tablettes qui rapportaient l’histoire fantastique de GILGAMESH.

Cela lui rappela vaguement quelque chose de déjà lu, puisque Gilgamesh, son ami ERIDU et l’ami des Dieux UTNAPISHTIM, prévenu de l’imminence d’un déluge s ‘étaient mis en devoir de construire une arche qui, échappant à la destruction générale, s’échoua sur la montagne NIZIR.

Fait tout à fait troublant, ces tablettes écrites quelques 700 ans avant notre ère, racontaient des événements qui s’étaient produits plus de 3 000 ans auparavant, c’est à dire bien avant l’époque de la Bible.

Visiblement les Hébreux qui avaient écrit la Bible s’étaient inspirés de l’épopée de Gilgamesh, c’est-à-dire d’une légende sumérienne pour raconter l’histoire du déluge et de l’arche de Noé, en y ajoutant quelques menus détails. Malheureusement, il y avait un trou dans l’histoire de Gilgamesh, pour la bonne raison qu’il manquait une tablette, sans doute réduite en poussière depuis longtemps.

Mais Smith qui avait sans doute envie de voir du pays aux frais de la Couronne, arriva à persuader un conservateur du musée royal que la tablette avait due être oubliée dans les débris de la bibliothèque d’Assurbanipal, là-bas sur les rives du Tigre et de l’Euphrate.

Pour fléchir un peu ce supérieur, il avait argué du fait qu’il se ferait une joie d’aller chercher cette tablette lui-même, quand bien même serait-il obligé de manier la pelle et la pioche.

Comme le brave conservateur auquel il s’adressait avait adoré voyager dans sa jeunesse et qu’il avait gardé de celle-ci l’amour des belles histoires qu’ offre parfois l’archéologie, il rédigea immédiatement un billet à ordre à l’attention de Smith pour que celui-ci lui rapporte la fin de l’histoire de Gilgamesh qui hantait désormais ses nuits.

De peur que ce brave conservateur qui lui avait signé le billet à la sortie de son club retrouve un peu ses esprits et revienne sur sa décision, Smith s’embarqua immédiatement pour Mossoul où il arriva en 1873.

C’est là que se fit sentir l’intervention bienveillante des Dieux !

En effet, à peine arrivé dans l’excavation, Smith retrouva la tablette manquante. Puisqu’il était là et que le prochain bateau en partance pour l’Angleterre ne levait l’ancre que le mois suivant, il en profita pour chercher si d’autres tablettes n’ avaient pas été oubliées elles-aussi. Il en trouva ainsi plus de 3 000 qui avaient échappées à Layard car elles se trouvaient à un niveau plus bas dans les ruines. Par la même occasion Smith comprit alors pourquoi toutes ces fragiles tablettes étaient si merveilleusement conservées. Elles avaient tout simplement été cuites lors de l’incendie du palais d’Assurbanipal qui possédait plusieurs étages de planchers en bois de cèdre, en s’effondrant en flammes.

Mais en 1875, comme maintenant d’ailleurs, les archéologues n’ étaient pas très portés sur les chiffres. Les tablettes chiffrées furent donc soigneusement classées et bien vite oubliées. Ce n’est que dans le courant des années 1950 que ces tablettes furent étudiées et que leur traduction fut publiée dans un livre intitulé Gods, Graves and Scholars publié à New-York en 1951. Dans les traductions figurait un nombre énorme de 15 chiffres de notre système décimal actuel : 195 955 200 000 000, soit près de 200 millions de millions plus que la valeur de la distance de la Terre au Soleil si l’on avait l’idée bizarre de l’exprimer en millimètres !

Malgré l’énormité de ce chiffre, personne n’essaya de découvrir ce qu’un nombre aussi fantastique pouvait bien avoir signifié pour les assyriens qui vivaient a Ninive il y a plus de 3 000 ans maintenant.

La Constante de Ninive

La première personne qui ait essayé de découvrir la signification de ce nombre est un français naturalisé américain, Maurice CHATELAIN. Pour la première fois, en 1963, il entend parler de ce nombre lors d’une conférence internationale d’astronautique qui se tenait à Paris. Ce brillant mathématicien, alors Directeur technique des Systèmes de Communications et d’Informatique de la f usée Apollo, pense immédiatement que ce nombre énorme pourrait bien représenter la grande année ou grande constante que les astronomes et astrologues ont vainement essayé de découvrir depuis longtemps.

En effet, depuis des siècles, les astronomes et mathématiciens impressionnés par la régularité du mouvement des astres avaient essayé de percer le secret de cette merveilleuse horloge. Ils avaient compris qu’il devait exister une très longue période de temps qui représenterait un nombre exact de révolutions de chacun des astres connus et, à la fin de laquelle, ces astres se retrouveraient tous ensemble à leur point de départ commun sur la bande zodiacale.

Cette période imaginaire, ils l’avaient appelé la grande année ou la grande constante.

Sitôt de retour aux Etats-Unis, Maurice Chatelain s’employa, avec son équipe, en plus de leur travail habituel, à percer le mystère de ce nombre qui les fascinaient de plus en plus. Bien vite, ils avaient trouvé que ce nombre de 195 955 200 millions pouvait être exprimé par 70 multiplié 7 fois par 60. Se souvenant que les Sumériens, ancêtres des Babyloniens, qui avaient été envahis par les Assyriens, employaient déjà, il y a 3 000 ans, un système de calcul sexagésimal basé sur des multiples de 60 et qu’ils étaient les inventeurs de la division du jour en 24 heures de 60 minutes de 60 secondes, donc en 86 400 secondes, ils comprirent immédiatement que ce nombre mystérieux de Ninive devait être une très longue période de temps exprimée en secondes. Il leur fallut peu de temps pour découvrir que ce nombre représentait 2268 millions de jours de 86 400 secondes, mais cela ne leur disait cependant pas quel pouvait être le sens d’une telle longueur de temps : plus de 6 millions d’années de 365 jours !

Pour essayer de mieux percer les secrets de cette constante, Chatelain et son équipe s’étaient intéressés également aux Sumériens. Ce peuple, dont l’origine est encore complètement inconnue, ils étaient des astronomes et des mathématiciens fantastiques. Les Summériens connaissaient les périodes de révolution et de conjonction de toutes les planètes, y compris Uranus et Neptune découvertes par nos civilisations en 1781 pour la première et en 1846 pour la seconde !

Entre autres choses, ils connaissaient également le phénomène astronomique connu maintenant sous le nom de précession des équinoxes, qui fait tourner l’axe de rotation de la Terre autour du pôle de l’écliptique en 9 450 000 jours, soit environ 26 000 ans!

L’équipe de la NASA eut alors un grand choc.

En effet, 2268 millions de jours, soit la constante de Ninive exprimée en jours, représentait exactement 240 précessions des équinoxes ! En d’autres termes, le nombre sacré de Ninive représentait pour les sumériens 240 cycles de rotation des saisons autour de la bande zodiacale, mais exprimée en secondes de temps, au lieu de l’être en jours ou en années comme le font maintenant les astronomes modernes !

Tous les membres de l’équipe étaient maintenant persuadés qu ils venaient de redécouvrir la grande constante du système solaire.

Il ne restait donc plus qu’à démontrer que cette constante était un multiple exact de n’importe quelle période de révolution ou de conjonctions de n’importe quelle planète, comète ou satellite du système solaire.

Cela fut rapidement fait.

Aucune révolution ou conjonction de planète, comète ou satellite ne fut trouvée qui ne fut pas une fraction exacte, avec au moins quatre décimales, de la grande constante de Ninive.

Bien entendu, tout cela fut publié dans des revues internes à la NASA.

La communauté astronomique fut troublée par ces résultats fantastiques, mais elle refusa cependant d’avaliser cette découverte car le travail était jugé incomplet sur un point de vue purement scientifique ! En effet, en partant de la constante et d’un élément astronomique d’une planète, comète ou satellite du système solaire il était alors impossible de calculer d’autres éléments astronomiques propres à ces planètes, comètes ou satellite du système solaire.

En particulier, en partant des périodes de révolutions synodique de la constante, il était impossible de calculer les périodes de révolutions sidérales, et inversement, ainsi que d’obtenir des éléments caractéristiques de l’orbite.

Les tablettes de Nippur et la planète Marduk

Au nombre de 30 000, comme celles de Ninive, ces tablettes de NIPPUR, dont l’âge est estimé à plus de 6 000 ans avant notre ère racontent avec force détails l’histoire de la Création. Cette histoire ramène aussi à la Constante de Ninive.

D’après ces tablettes, il existait il y a très longtemps dans notre système solaire une énorme planète nommée MARDUK. Celle-ci faisait le tour du Soleil en 3 600 ans de 360 jours chacun, sur une orbite très allongée qui lui permettait de passer très près du Soleil et de s’en éloigner à des distances fantastiques.

C’est sur cette planète que vivait AXU-1, le Dieu suprême créateur de toute choses, ainsi que les membres de sa famille qui exécutaient ses volontés.

Anu, ce Dieu suprême restait en permanence sur la planète MARDUK où il prenait toutes les décisions importantes, tandis que ses enfants vivaient la plupart du temps sur Terre.

Anu avait deux fils, ENLIL qui était roi de Summer et vivait à NIPPUR, et ENKI qui était le Roi de la mer et de l’Afrique et qui vivait à ERIDU.

ANU avait également une fille nommée NINURSAG qui régnait sur le royaume de DILMUN, sur la côte Ouest du golfe persique, en face de l’ile de BARHEIN qui en faisait d’ailleurs partie.

D’après ces tablettes, les relations sexuelles entre Ninursag et ses deux frères étaient incestueuses. ENLIL était l’époux de la déesse, NINLIL qui lui donna un fils nommé NANAR, tandis que ENKI était marié à la déesse NINKI qui lui avait donné un fils nommé MARDUK, comme la planète où vivait le Dieu suprême ANU.

Il y avait beaucoup d’autres Dieux sur la Terre à cette époque-là, mais pas encore d’hommes.

Il n’y avait que des humanoïdes stupides dont les Dieux ne pouvaient rien tirer, de sorte qu’ils étaient obligés de travailler eux-mêmes, ce qui est un comble pour un Dieu!

Le travail le plus pénible était celui des mines d’où étaient extraient les métaux lourds tels que le platine, l’or, le mercure, le plomb, l’argent, le cuivre, dont les Dieux faisaient une grande consommation et qui n’existaient pas sur la planète MARDUK.

Mais, comme dans toute société de consommation qui se respecte les Dieux mineurs firent un jour la grève. Leurs revendications étaient d’ailleurs beaucoup plus simples à comprendre que celles des grévistes actuels: ils ne voulaient plus travailler , ce qui semble assez logique pour des Dieux !

Ils exigèrent qu’on leur fabrique des robots pour faire le travail à leur place. ENKI, qui était Président de la compagnie des mines fut très ennuyé par cette grève car il avait d’importantes commandes à livrer.

Après avoir consulté ENLIL et NINURSAG, il porta l’affaire devant ANU.

Ce dernier, bien que Dieu suprême, reconnu que les Dieux mineurs n’ avaient pas tout à fait tort et décida qu’il fallait faire quelque chose. Les Dieux pensèrent d’abord à améliorer les humanoïdes, mais cela leur fit peur car il était à craindre que ceux-ci deviennent un jour aussi intelligents que les Dieux et qu’ils se révoltent à leur tour. ANU décida donc qu’on essaierait d’inséminer des animaux avec de la semence divine, mais le résultat fut désastreux.

C’est de cette époque que datent tous les êtres dont on parle dans la plupart des légendes anciennes, tels que les centaures, les minotaures, les faunes etc.

On peut d’ailleurs voir ces êtres sur des quantités de sceaux sumériens cylindriques.

Les Dieux durent avoir recours aux humanoïdes, malgré tous les risques que cela comportait! Pour les premières expériences on préleva un ovule de femelle humanoïde, on le fit fertiliser par ENKI, puis on le déposa dans la matrice de Ninursag qui le féconderait. Si l’on en croit les tablettes, le résultat ne fut pas très brillant non plus, car les premiers hybrides étaient stériles et ne pouvaient même pas retenir leur urine.

D’autres avaient les deux sexes à la fois où pas de sexe du tout, ou encore ils avaient le coeur ou le foie défectueux.

NINURSAG eût ainsi six enfants anormaux avec ENKI, et il fallut aller chercher un autre couple divin pour se prêter à ses expériences car, de désespoir Ninursag s’était mise à boire et ne voulait plus rien savoir.

On essaya alors de faire fertiliser l’ovule d’humanoïde femelle par NINURTA, et de le placer pour être fécondé dans la matrice de NINKI.

Cette fois, ce fut un succès et neuf mois plus tard elle mit au monde ADAPA qui fut le premier homme. Elle en était très fier et le montra à tout le monde. Il existe un sceau sumérien qui la montre tenant le nouveau né sur ses genoux. D’après les tablettes cette naissance eut lieu il y a environ 300 000 ans.

Le prototype d’ADAPA était tellement bien réussi qu’ANU décida de le faire fabriquer en grande série sous la direction de NINURSAG.

On commença avec 14 déesses sélectionnées dont la profession devint de fabriquer des ADAMU, nom donné aux ADAPA fabriqués en série.

Le seul inconvénients de ces ADAMUS qui étaient des hybrides, c’est qu’ils ne pouvaient toujours pas se reproduire entre eux !

Récemment, on a retrouvé une gravure sur une pierre qui montre cette fabrication en série, avec les déesses faisant la queue d’un côté pour être inséminées, le Dieu inséminateur au milieu, et les ADAMUS sortant en rang serrés de l’autre côté, tous exactement pareils comme avec le procédé moderne du clonage que nos biologistes viennent de découvrir.

Peu à peu, sans doute à la suite de mélanges avec les Dieux et les Déesses qui ne demandaient que cela, les ADMVIUS mâles et femelles purent enfin se reproduire entre eux et les Dieux prendre un repos bien mérité! Ils avaient enfin une race d’esclaves pour effectuer leurs travaux.

Au début, sur les conseils éclairés d’ANU, on ne donna à ces êtres ADAMUS que l’intelligence nécessaire pour effectuer leur travail d’esclaves.

Cependant, en raison de la beauté grandissante des filles des ADALIUS et de l’activité sexuelle incessante des fils des Dieux, il arriva un moment où une certaine élite se forma, chez les ADAMUS qui devinrent alors aussi beaux et intelligents que les Dieux.

Voilà l’histoire de la création telle qu’on la trouve dans les tablettes de NIPPUR.

L’histoire de la destruction de la planète TIAMAT

Mais dans ces tablettes on trouve aussi une autre histoire intéressante, celle de la destruction de la planète TIAMAT. Histoire qui va nous ramener directement à la fameuse constante de NINIVE.

Pour les Sumériens, notre Système solaire était composé de douze astres principaux, le Soleil, la Lune, et les neuf planètes que nous connaissons, plus une planète nommée TIAMAT qui était située entre Mars et Jupiter, planète qui fut nommée PHAETON par les Grecs et LUCIFER par les Romains. Cette planète avait à peu près la même orbite que l’astéroïde CERES aujourd’hui, c’est à dire qu’elle faisait le tour du Soleil en 1 682 jours.

D’après les tablettes la Terre était déjà habitée à cette époque par les derniers animaux géants et par les premiers humanoïdes.

En commençant par le Soleil qui s’appelait APSU et la Lune qui s’appelait KINGU, les noms des dix planètes étaient MUMU pour Mercure, LAHAMU pour Vénus, KI pour la Terre, LAMU pour Mars, TIAMAT pour Phaéton, KISHAR pour Jupiter, ANSHAR pour Saturne, ANU pour Uranus, EA pour Neptune et GAGA pour Pluton.

Évidemment, ces douze astres étaient également des Dieux, et leurs mouvements relatifs nous sont contés sur les tablettes comme étant les aventures guerrières ou amoureuses de ces Dieux.

Tout se passa très bien pendant longtemps, jusqu’au jour où une énorme planète nommée MARDUK arriva du fin fond de l’Univers dans notre propre système solaire.

Elle frôla successivement les 5 planètes extérieures qui se trouvaient à peu près alignées à ce moment là et vint s’écraser sur TIAMAT qui arrivait alors en sens inverse. La petite planète TIAMAT explosa sous le choc et des morceaux furent projetés dans toutes les directions, sans toutefois pouvoir échapper complètement à l’attraction du Soleil.

Quant à MARDUK qui était beaucoup plus grosse, elle s’en tira sans beaucoup de mal et, considérablement ralentie par le choc, elle rasa successivement Mars, la Terre, la Lune, Vénus et Mercure en causant de grands ravages sur ces planètes compte-tenu de sa grande force d’attraction. Mais, ayant perdu dans la collision beaucoup de vitesse, elle ne put complètement échapper à l’attraction du Soleil qui la captura et alla se placer sur une orbite elliptique très allongée, avec une période de révolution énorme que les Sumériens avaient estimée à 3 600 ans de 360 jours, soit 1 296 000 jours.

À première vue, on peut penser que cette histoire de la planète MARDUK et de sa collision avec TIAMAT appartient pleinement au panthéon sumérien.

Le problème n’est pas aussi simple !

Maurice Chatelain et son équipe avait démontré que toutes les périodes de révolutions des planètes du système solaire représentaient un sous-multiple exact de la constante de Ninive.

En admettant que MARDUK existe effectivement et qu’elle appartienne à notre système solaire, sa période de révolution devait être, elle aussi un sous-multiple exact de la constante de Ninive en jours. Ce qui est le cas : 2 268 000 000 / 296 000 = 1 750

Les planètes sont des corps qui gravitent autour du Soleil suivant des ellipses généralement peu excentriques. La période de révolution sidérale est le temps nécessaire pour que la longitude moyenne du Soleil, comptée à partir d’un équinoxe fixe, augmente de 3600. Comme nous l’avons vu, les Sumériens étaient des mathématiciens et des astronomes remarquables qui connaissaient les périodes de révolution et de conjonction de toutes les planètes, y compris URANUS et NEPTUNE.

Conclusion sur la Constante de Ninive

Les calculs, effectués et dûment vérifiés, démontrent que ce nombre, trouvé dans les ruines de la bibliothèque du Roi ASSURBANIPAL à NINIVE, est bien la Grande Constante du système solaire ou Grande Année que les astrologues et astronomes du monde entier recherchent depuis des siècles.

Cela suffit à démontrer que nos plus lointains ancêtres possédaient des connaissances scientifiques absolument inexplicables.

La pensée de PLATON, exaltant les mathématiques comme un rite auguste et mystérieux et affirmant que les jugements mathématiques représentent les vérités éternelles, n’avait pas pris ses racines dans de sombres superstitions, comme on a trop longtemps voulu nous le faire croire.

Dès lors, on comprendra un peu mieux les paroles de SOCRATE, le maître de PLATON, lorsqu’il affirmait: « Les Cieux étoilés que nous apercevons sont établis sur un sol visible, mais ceux-ci doivent être appréhendés par la raison et l’intelligence et non par la vue« .

On comprendra aussi pleinement le sens de l’avertissement de PYTHAGORE :

Tout est arrangé d’après le Nombre.

Notons qu’il a, curieusement, dit le Nombre et non les nombres !

L’histoire des mathématiques, dit-on, est le miroir de la civilisation. Ne nous estimons donc pas trop supérieurs à nos anciens ! Nos ancêtres ont caché, soit sous le symbole, soit sous le voile de l’allégorie, les clefs de connaissances que nous cherchons si péniblement, parce que la science moderne est aveugle et a, de ce fait, perdu le sens vrai des choses.

Les résultats obtenus avec la Constante de Ninive donnent des chiffres dont l’approximation est aussi rigoureuse que celle obtenue aujourd’hui avec nos moyens modernes. Un aspect, et non le moindre, caractérisait les astronomes sumériens, ils obtenaient leurs résultats en utilisant des calculs d’une extrême simplicité. Or, en sciences comme dans tous systèmes, cette dernière qualité tend à démontrer une perfection certaine.

Les tablettes cunéiformes « étranges » que les archéologues ne cessent de dégager des sables de Mésopotamie risquent encore de nous réserver bien des surprises et de ramener notre civilisation à sa juste place !

Croire que les connaissances des anciennes civilisations découlaient uniquement de l’observation est encore un mythe de notre science moderne, en cela aussi orgueilleuse qu’aveugle et imbécile. En astronomie, comment expliquer que les sumériens connaissaient le cycle de précession des équinoxes retrouvé dans des tablettes et dont le déplacement est absolument invisible à l’œil nu ? Comment pouvaient-ils connaître également les périodes de révolution et de conjonction des planètes URANUS, NEPTUNE et PLUTON puisque ces planètes sont à la limite de visibilité pour l’œil nu dans nos meilleurs instruments ?

NEPTUNE, découverte par le calcul, ne put être confirmée en 1930 par Clyde TOMBAUGH que grâce à un sondage photographique commencé en 1906 et conduit par plusieurs observatoires.

L’existence passée de la planète TIAMAT, située entre MARS et JUPITER, rapportée dans les tablettes de NIPPUR, n’est pas une légende elle non plus. En cela c’est notre science astronomique qui nous l’apprend. En effet, la suite des demi grands axes forme une progression que l’on peut retrouver à l’aide d’une règle mnémonique appelée à tort loi de BODE, à la condition de compter pour une planète hypothétique l’ensemble des astéroïdes entre MARS et JUPITER avec un demi grand axe très approché.

En ce qui concerne l’existence de la planète MARDUK rapportée dans les tablettes de NIPPUR, elle semble bien appartenir à la réalité elle aussi. En effet, certains peuvent penser que si cette planète existait réellement, nos astronomes modernes l’auraient découverte depuis longtemps. A ceux-là il convient de répondre que l’orbite d’une telle planète aurait un demi grand axe de 232 fois la distance TERRE‑SOLEIL, soit six fois plus éloigné du Soleil que PLUTON, qui n’a été découverte qu’en 1930, et encore par hasard, parce qu’elle traversait l’écliptique à ce moment-là

Donc, si MARDUK est en ce moment à son aphélie, point de son orbite le plus éloigné du SOLEIL, elle est absolument impossible à détecter, même à l’aide de photos successives prises avec les télescopes les plus puissants que nous possédons. Les satellites envoyés pour parcourir le système solaire, nous réserverons probablement des surprises à ce sujet. Si cette planète existe, et l’on ne peut en douter, puisqu’elle est indispensable pour arriver à certains calculs que nous venons de voir, sa période de révolution sidérale serait de 1 296 000 / 365,25636 jours, soit 3.548,1931 années sidérales terrestres et son cycle de Collision avec une des planètes du système solaire de 17.741 ans lors de son passage à la périhélie.

Non seulement cela expliquerait la vénération craintive que les sumériens et babyloniens avaient pour le Dieu MLARDUK, mais aussi le chiffre de 17 000 que nous retrouvons dans la formule qui permet de calculer le demi grand axe de l’orbite des planètes en partant de la constante de NINIVE !

17 000 ans qui serait peut-être un cycle important pour le système solaire.

Nos ancêtres sumériens et babyloniens avaient en leur possession des connaissances absolument fabuleuses que nous ne faisons que commencer à redécouvrir.

Certaines initiations de sociétés secrètes, se faisant avec une étonnante affinité avec celles de certaines civilisations anciennes, aussi celle de l’Égypte des Pharaons, dont les Prêtres ne voulant pas exposer leurs mystères et leurs connaissances aux sens du vulgaire dissimulèrent leurs systèmes d’éducation et de gouvernement sous des signes et certains symboles hiéroglyphiques dont seuls les Grands-Prêtres en avaient communication.

Actuellement encore, l’enseignement au sein de certaines sociétés secrètes se fait sous le voile de l’allégorie au moyen de symboles et possèdent de nombreuses analogies avec celui des sumériens, certains rituels peuvent aussi être considérés comme sortis des textes de ces tablettes de NINIVE et de NIPPUR, transmetteurs de Connaissances.

Gardons-nous de traiter tout ceci avec mépris et condescendance.
Faire preuve d’humilité dans nos recherches est la règle première.
(Jean-Charles Fumoux)

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